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Le premier Samedi de l'opérette a séduit

6/11/2012- la voix du Nord

Le premier Samedi de l'opérette andrésien a réuni quelque trois cents personnes, salle Wauquier.

Un public enthousiaste qui, grâce à Jean-Marie Truffier et sa troupe, a pu revisiter les grands airs qui ont fait le succès de cet art malheureusement délaissé par de trop nombreuses salles de spectacles. Si l'opérette est née dans le Pas de Calais, à Houdain plus précisément, quand Florimond Rongé, alias Hervé, compositeur, chef d'orchestre, chanteur, décorateur et machiniste, va inventer un genre nouveau avec Chilpéric (1868) ou encore Mam'zelle Nitouche (1883), Offenbach lui donnera ses lettres de noblesse avec La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866), ou encore La Périchole (1868).
Aujourd'hui, les standards économiques et sociétaux sont tels que les grands spectacles ne sont plus au goût du jour. Paillettes et grands décors ont fait place à des spectacles plus minimalistes, se déroulant le plus souvent dans une même unité de lieu. Jean-Marie Truffier l'a bien compris en remplaçant les décors somptueux par une troupe de danseuses « meublant » la scène de la plus gracieuse des façons.
Entouré de Nathalie Rosen et de Mathilde Jacob, deux sopranos, des musiciens Dany Rossie et Carlo Merolle (claviers et accordéon), il fait revivre les grandes heures de l'opérette, enchaînant les succès tels que la Barcarole des contes d'Hoffmann ou Heure exquise de La Veuve joyeuse, sans oublier les immortelles chansons de Vincent Scotto que sont  : Tchi-tchi, La petite Tonkinoise ou Le Plus beau tango du monde, repris a capella par un public aux anges.
Au début des Trente glorieuses, le théâtre de divertissement retrouve son audience. L'opérette refleurit. La Belle de Cadixva incontestablement apporter quelque chose de nouveau. La musique de Francis Lopez est facile, certes, mais surtout facile à retenir. Sa vedette  : Luis Mariano, sera une découverte, il deviendra très vite le ténor a la voix de velours, le prince de l'opérette. C'est cette période des années 40-50 qu'ont fait revivre en seconde partie, Nathalie Rosen, Mathilde Jacob et Jean-Marie Truffier à travers La fiesta bohémienne , Violettes impériales, C'est magnifique ou encore Rossignol de mes amours. Un régal partagé par un public andrésien impatient de retrouver un nouveau volet des Samedis de l'opérette, le 12  janvier, salle Wauquier. S. C. (CLP)

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